TL;DR:
- La logistique verte représente 10% des émissions de CO₂ en France et génère plus de 3 200 millions de tonnes de CO₂ par an au niveau mondial
- Le concept émerge dans les années 1980 avec une accélération notable depuis 2010 grâce aux réglementations et innovations technologiques
- La France vise -28% d’émissions de GES d’ici 2030 via sa Stratégie Nationale Logistique Durable lancée fin 2022
- Paris a financé 1 073 poids-lourds électriques en 2023 et prévoit 1 000 zones de livraison dédiées aux vélos-cargos
- Les entrepôts verts deviennent la norme avec 490 installations solaires en autoconsommation déjà opérationnelles en Europe
- L’avenir passe par la décarbonation totale : véhicules électriques, hydrogène vert, mutualisation des flux et intelligence artificielle
La logistique verte n’est plus un concept fumeux réservé aux présentations PowerPoint des directions RSE.
C’est devenu un impératif économique, réglementaire et sociétal.
Avec 39% des émissions nationales de gaz à effet de serre attribuées aux transports en France, le secteur logistique se retrouve au cœur de la transition écologique. Les chiffres sont sans appel : la logistique de marchandises représente à elle seule 10% des émissions de CO₂ du pays.
Face à cette réalité, les acteurs du secteur se mobilisent. Mais entre initiatives ambitieuses et contraintes opérationnelles, la logistique verte tient-elle réellement ses promesses ? Ou reste-t-elle une aspiration lointaine, une chimère écologique difficilement atteignable ?
Cet article décrypte les contours de cette révolution en marche, ses réalisations concrètes et ses perspectives d’avenir.
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Logistique verte : définition d’un concept qui change la donne
Qu’est-ce que la logistique verte exactement ?
La logistique verte, également appelée logistique durable ou Green Supply Chain, désigne l’ensemble des actions visant à réduire l’impact environnemental des activités logistiques sur toute la chaîne d’approvisionnement.
Concrètement, cela englobe :
- La décarbonation du transport de marchandises
- L’optimisation énergétique des entrepôts
- La gestion responsable des ressources et des déchets
- La minimisation des nuisances locales (bruit, pollution de l’air, congestion)
L’objectif ? Optimiser la circulation des produits depuis les matières premières jusqu’au client final, tout en minimisant les effets négatifs sur l’environnement.
Ce concept s’inscrit dans une démarche de développement durable et de responsabilité sociétale des entreprises, répondant à la fois aux exigences réglementaires croissantes et aux attentes des clients en matière d’écologie.
Pourquoi la chaîne logistique verte est-elle devenue incontournable ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Au niveau mondial, les activités logistiques génèrent plus de 3 200 millions de tonnes de CO₂ par an, dont près de la moitié provient du transport routier.
En France, les transports constituent le premier poste d’émissions de gaz à effet de serre avec 39% des émissions nationales en 2021. La logistique de marchandises à elle seule représente environ 10% des émissions de CO₂ du pays.
En milieu urbain, le constat est encore plus alarmant : les livraisons et le fret routier contribuent jusqu’à 25% des émissions de CO₂ et causent près de 30 à 40% des polluants atmosphériques (particules fines, NOx) liés au trafic.
À ces impacts environnementaux s’ajoutent les nuisances sonores, la congestion routière et l’usure accélérée des infrastructures causées par le transport de marchandises.
Le secteur transport-logistique pèse environ 10% du PIB français et près de 2 millions d’emplois. C’est un pilier de l’économie et des modes de vie modernes.
La logistique verte répond donc à un double enjeu : réduire l’empreinte écologique tout en maintenant l’efficacité économique de la supply chain.
« La livraison la plus verte est la plus lente. »
L’évolution de la chaîne logistique verte : d’une idée marginale à une nécessité stratégique
Années 1980 : l’émergence du concept
Avant les années 1980, l’objectif principal des chaînes logistiques se résumait à l’efficacité et à la réduction des coûts.
Les externalités écologiques ? Elles n’existaient tout simplement pas dans les radars des décideurs.
Le tournant s’amorce avec la prise de conscience des problèmes environnementaux à grande échelle : pluies acides dues aux émissions de soufre, destruction de la couche d’ozone par certains gaz réfrigérants, pollution atmosphérique massive.
C’est à cette période, vers le milieu des années 1980, que le concept de logistique verte émerge au sein du monde académique et industriel, pour désigner les systèmes logistiques cherchant à minimiser les dommages écologiques en utilisant de nouvelles technologies et méthodes plus propres.
Années 1990-2000 : structuration progressive
Au début des années 1990, dans le sillage du mouvement global pour l’environnement, le concept gagne en importance à travers le monde.
Gouvernements, collectivités locales et ONG commencent à exercer des pressions pour réguler les nuisances du fret. Parallèlement, de plus en plus d’entreprises intégrent volontairement des stratégies environnementales à leurs activités logistiques.
Cette décennie voit apparaître des notions connexes majeures :
- La logistique inverse (reverse logistics) : organiser le retour des produits, emballages et déchets en vue de les réutiliser ou recycler
- La logistique circulaire : réinjecter un maximum de matériaux dans le cycle de production
Les premières chartes et accords volontaires pour une logistique urbaine durable voient le jour dans certaines grandes villes et métropoles à la fin des années 1990 et dans les années 2000, reflétant une collaboration naissante entre acteurs publics et privés.
Années 2000-2010 : la logistique verte s’affirme
La logistique verte s’affirme progressivement comme un volet essentiel de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
On assiste à la mise en place d’indicateurs et de bilans carbone logistiques, de certifications environnementales (bâtiments basse consommation, normes ISO 14001), et au déploiement des premiers transports alternatifs.
Les entreprises commencent à percevoir qu’optimiser la supply chain n’est plus seulement une question de coût financier mais aussi de coût environnemental. On parle d’internaliser les coûts externes comme les émissions de CO₂, la pollution de l’air, les accidents ou le bruit dans l’évaluation de la performance logistique.
Cette évolution de pensée a été soutenue par la montée des préoccupations du grand public et des consommateurs pour l’écologie, incitant les marques à verdir leur image sous peine de perdre des marchés.
Années 2010-2020 : accélération et digitalisation
La transition vers une logistique plus durable s’accélère et se structure.
Plusieurs tendances marquent cette période :
D’une part, les progrès technologiques (outils de tracking, big data, intelligence artificielle) permettent d’optimiser davantage les opérations logistiques : meilleure planification des tournées, taux de remplissage des camions accru, réduction de la consommation de carburant et des émissions inutiles.
D’autre part, les pouvoirs publics renforcent le cadre réglementaire : normes d’émissions pour les véhicules, incitations fiscales pour les entrepôts éco-énergétiques, lois anti-gaspillage sur les emballages.
En France et en Europe, on voit l’essor des Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans les grandes agglomérations, interdisant progressivement les camions et utilitaires les plus polluants dans les centres-villes.
Parallèlement, de grandes entreprises de la logistique et du e-commerce lancent des plans ambitieux de neutralité carbone, ce qui popularise davantage la notion de logistique verte dans l’industrie.
Initiatives actuelles pour rendre la logistique verte : la France montre l’exemple
La Stratégie Nationale Logistique Durable
Aujourd’hui, la transition écologique de la supply chain est en marche, portée à la fois par des politiques publiques et par des initiatives privées.
Fin 2022, l’État français lance une Stratégie nationale logistique durable, avec l’objectif affiché de faire de la France un « territoire d’excellence de la logistique durable ».
Ce plan d’action global, élaboré lors du Comité interministériel de la logistique (CILOG), comporte 8 objectifs stratégiques et 23 actions concrètes couvrant l’ensemble de la filière.
Parmi ces objectifs figurent notamment :
- Augmenter la part des modes de transport écologiques (développer le ferroviaire, le fluvial, la cyclologistique)
- Accélérer la décarbonation du transport routier (aides à l’acquisition de camions propres, développement des bornes de recharge)
- Soutenir des solutions innovantes pour un dernier kilomètre plus durable (logistique urbaine optimisée)
- Mettre le foncier au service de la décarbonation en favorisant l’implantation d’entrepôts proches des bassins de consommation pour réduire les distances de livraison
Un an après le lancement de cette stratégie, les premières mesures montrent une mobilisation du secteur : 1 073 poids-lourds électriques ont été financés en 2023 avec le soutien public, démontrant l’accélération en cours dans l’électrification des flottes de transport.
Le gouvernement a également annoncé des incitations fiscales (suramortissement vert) et des appels à projets pour développer un véritable écosystème de véhicules utilitaires électriques et hydrogène en France.
L’ensemble de ces efforts s’inscrit dans la feuille de route nationale de réduction des émissions : la France, via sa Stratégie Nationale Bas Carbone, impose au secteur des transports une baisse de -28% des émissions de GES d’ici 2030 (par rapport à 2015) et la neutralité carbone en 2050.
La filière logistique est donc directement concernée et doit se transformer rapidement pour atteindre ces objectifs climatiques.
« Un maillage adéquat de localisation des entrepôts doit prendre en compte l’optimisation des distances de transports dans une France en voie de réindustrialisation verte. »
Paris : laboratoire urbain de la logistique verte
La capitale française, qui voit transiter environ 500 000 colis par jour, s’est dotée en 2022 d’une nouvelle stratégie de logistique urbaine durable (2022-2026) pour répondre aux nuisances engendrées par le boom du e-commerce.
Selon la Ville de Paris, le transport de marchandises représente environ 25% des émissions de CO₂ dans la métropole – un chiffre élevé qui a motivé des actions volontaristes.
Le plan parisien prévoit :
- Renforcer le maillage d’espaces logistiques de proximité (hubs urbains, micro-hubs)
- Créer 1 000 nouvelles zones de livraison pour faciliter des tournées optimisées
- Créer 1 000 places de stationnement réservées aux vélos-cargos pour encourager la cyclologistique
- Développer un dernier kilomètre zéro-émission et silencieux
Parallèlement, la municipalité multiplie les infrastructures de recharge pour véhicules électriques et même des stations hydrogène, et augmente les aides financières pour l’acquisition de véhicules utilitaires électriques et de vélos-cargos par les professionnels.
D’autres mesures innovantes accompagnent cette transition :
- Expérimentation de livraisons nocturnes silencieuses pour décongestionner le trafic aux heures de pointe
- Exploitation accrue du fret fluvial sur la Seine : déjà 30% des matériaux de chantier acheminés par voie d’eau, ce qui émet en moyenne 60 à 90% de CO₂ en moins que le camion
Paris avait d’ailleurs été précurseur dès 2013 en signant une Charte en faveur d’une logistique urbaine durable avec les transporteurs et commerçants, afin de limiter les camions les plus polluants en ville et promouvoir de nouvelles solutions (véhicules électriques, livraisons mutualisées, horaires décalés).
Désormais, d’autres grandes métropoles françaises suivent ce chemin : Lyon, Lille, Bordeaux ont également leurs chartes logistiques ou projets de centres de distribution urbains.
Engagements internationaux : des géants qui montrent la voie
Au niveau international, la logistique verte progresse également sous l’impulsion des grands acteurs du secteur et des régulations.
L’Union Européenne a proposé l’interdiction de la vente de poids-lourds neufs à moteur thermique d’ici 2040, ce qui fixe un cap clair pour la transition vers des camions électriques ou à hydrogène.
De nombreux pays mettent en place des programmes pour favoriser le report modal (de la route vers le rail ou le maritime) et soutenir l’innovation dans la supply chain.
On assiste aussi à des engagements volontaires massifs de la part des entreprises logistiques globales :
Deutsche Post DHL, leader mondial du secteur, a décidé d’investir 7 milliards d’euros dans des mesures de logistique climat-neutre d’ici 2030 : flotte de véhicules électriques, carburants d’aviation durables, entrepôts à énergie solaire. Le groupe vise l’objectif d’avoir 80 000 véhicules électriques en service pour la livraison du dernier kilomètre à cette date.
L’entreprise affiche l’ambition d’atteindre la neutralité carbone complète en 2050, avec une réduction radicale de ses émissions alignée sur l’Accord de Paris.
D’autres géants comme Amazon ou UPS se sont également engagés à déployer des milliers de véhicules électriques (fourgonnettes, camions légers) et à optimiser leurs réseaux pour diminuer leur empreinte carbone.
Des initiatives collectives internationales voient également le jour : le programme EV100 réunit des entreprises s’engageant à convertir 100% de leurs véhicules à des modèles électriques, tandis que les Green Freight Programs (comme Objectif CO₂ en France, Lean&Green en Europe) accompagnent transporteurs et chargeurs dans la réduction de leurs émissions.
Tous ces efforts témoignent d’une transition en cours vers un modèle logistique plus propre, même s’il reste beaucoup à faire pour généraliser ces bonnes pratiques à l’ensemble du secteur et à l’échelle mondiale.
Logistique verte et entrepôt : quand les bâtiments deviennent des acteurs de la transition
L’immobilier logistique se réinvente
Le secteur de l’immobilier logistique évolue vers des bâtiments plus verts.
Les futurs entrepôts visent des certifications environnementales de haut niveau (HQE, BREEAM) intégrant :
- Isolation optimisée
- Panneaux solaires en toiture
- Récupération des eaux de pluie
- Systèmes de gestion énergétique intelligents
En Europe, on compte déjà environ 490 entrepôts équipés d’installations solaires en autoconsommation, un chiffre appelé à croître fortement pour rendre les plateformes logistiques autonomes en énergie propre.
Les nouvelles installations logistiques s’implantent aussi différemment : on privilégie la proximité des centres urbains pour réduire les distances de livraison, tout en s’intégrant mieux dans le tissu local.
Entrepôts multi-étages en ville, centres de consolidation en proche banlieue, utilisation de friches industrielles pour éviter l’artificialisation des sols : les solutions se multiplient.
Automatisation et mutualisation au service de la chaîne logistique verte
L’automatisation et l’efficacité énergétique vont de pair.
Les entrepôts du futur sont bardés de capteurs IoT et gérés par intelligence artificielle pour optimiser les éclairages, le chauffage et les flux de marchandises en temps réel, réduisant le gaspillage de ressources.
Certaines plateformes logistiques mutualisent déjà leurs moyens entre plusieurs entreprises, ce qui permet d’optimiser le taux de remplissage des entrepôts et de réduire le nombre total de sites nécessaires.
On peut imaginer que cette mutualisation (par des opérateurs 4PL, des hubs multi-clients) se développe à plus grande échelle pour rendre la logistique verte plus efficiente et économiquement viable.
Perspectives d’avenir : comment rendre la logistique verte à grande échelle ?
Si des progrès notables ont été accomplis ces dernières années, la route vers une logistique véritablement durable est encore longue et riche en innovations potentielles.
Voici les grandes tendances et perspectives qui devraient marquer l’avenir de la logistique verte.
Décarbonation accélérée des transports
La prochaine décennie verra sans doute la montée en puissance rapide des véhicules utilitaires à énergies propres.
On attend une démocratisation des camions électriques (notamment pour les trajets régionaux et le dernier kilomètre) soutenue par la baisse des coûts des batteries et le renforcement des infrastructures de recharge.
Pour les trajets longue distance, les regards se tournent vers l’hydrogène vert (piles à combustible) et les biocarburants durables pour remplacer le diesel.
Les constructeurs de poids-lourds ont commencé à produire en série des modèles électriques et les premières stations hydrogène dédiées au fret apparaissent.
L’objectif affiché en Europe d’ici 2040 est d’éliminer progressivement les camions diesel neufs.
Parallèlement, des avancées sont attendues dans la propulsion maritime (développement de cargos au GNL, à la voile, voire à l’ammoniac) et l’aviation (carburants aéronautiques durables, avions hybrides pour le cargo régional).
La massification des flux sera également un levier majeur : le rail et le fluvial devraient jouer un rôle accru, soutenus par des investissements publics (nouvelles lignes ferroviaires fret, modernisation des ports intérieurs) pour offrir des alternatives plus vertes à la route.
Innovation technologique et optimisation globale de la chaîne logistique verte
La digitalisation de la supply chain va continuer d’être un allié de la logistique verte.
Grâce au Big Data, à la blockchain et à l’Intelligence Artificielle, les entreprises pourront affiner encore leurs prévisions, éviter les transports à vide et mieux coordonner l’ensemble des acteurs (industriels, distributeurs, transporteurs) pour éliminer les inefficiences.
On voit déjà émerger des plateformes collaboratives de mise en relation de cargaisons pour remplir les camions au maximum, ou des systèmes d’optimisation d’itinéraires en temps réel tenant compte de la circulation, de la météo, etc.
À l’avenir, la logistique prédictive (anticiper les besoins pour expédier au plus près du client avant même la commande) pourrait réduire drastiquement les envois urgents et les demi-tours de marchandises.
Par ailleurs, les avancées en robotique et en automatisation vont améliorer l’efficacité (drones d’inventaire, robots préparateurs de commandes, véhicules autonomes sur sites privés), ce qui peut aussi avoir un impact écologique positif en évitant les gaspillages et en optimisant l’utilisation des équipements.
On peut s’attendre d’ici 2030 à voir apparaître les premiers camions autonomes sur autoroute pour le fret longue distance. Ceux-ci, couplés à des moteurs électriques ou à hydrogène, pourraient circuler de nuit en pelotons optimisés, réduisant à la fois le nombre de chauffeurs nécessaires et la consommation énergétique par tonne transportée.
Engagement sociétal et nouvelles pratiques pour rendre la logistique verte
La logistique verte de demain passera aussi par l’évolution des comportements et des modèles économiques.
Du côté des consommateurs, la sensibilisation grandit : 42% des Français souhaitent concilier praticité et éco-responsabilité dans la livraison de leurs achats.
Cette pression va pousser les e-commerçants à proposer plus systématiquement des options « vertes » :
- Livraison lente regroupée
- Créneaux hors pointe
- Consignes colis
- Communication sur l’impact carbone de chaque livraison pour encourager des choix responsables
Les modèles de livraison collaboratifs (points relais mutualisés, livraison en circuit court depuis des commerces de proximité) pourraient se développer pour limiter les trajets redondants.
De même, l’économie circulaire va impacter la logistique : l’essor du réemploi et du recyclage nécessite de mettre en place des circuits inverses performants (collecte des emballages, retours de produits en fin de vie).
Les entreprises qui s’inscrivent dans cette économie circulaire devront adapter leur supply chain pour récupérer et valoriser les matériaux, ce qui fait pleinement partie des enjeux de la logistique verte.
En interne, la formation des professionnels de la logistique aux pratiques durables sera cruciale : des référentiels « green logistics » émergent et la sensibilisation du personnel (chauffeurs, exploitants, magasiniers) aux éco-gestes logistiques (conduite économique, tri des déchets, etc.) devient courante.
La logistique verte, entre réalité tangible et défis persistants
La logistique verte est un domaine en pleine expansion qui recouvre la transformation écologique de l’ensemble de la chaîne logistique, du transport au stockage en passant par le conditionnement.
Portée par des chiffres alarmants (des millions de tonnes de CO₂ émises chaque année par le fret) mais aussi par de réelles opportunités (gains d’efficacité, innovation, création de nouveaux services), elle est vouée à prendre une place centrale dans la stratégie des acteurs de la supply chain.
La France, avec ses initiatives nationales et locales, cherche à montrer l’exemple en Europe en misant sur une logistique à la fois performante et respectueuse de l’environnement.
Les prochaines années seront déterminantes pour passer à l’échelle supérieure : il s’agit de concrétiser les perspectives évoquées – véhicules propres, mutualisation des flux, entrepôts bas carbone, numérique intelligent – afin que la chaîne logistique de demain devienne un maillon exemplaire de la transition écologique, conciliant compétitivité économique et durabilité.
La logistique verte n’est ni une solution miracle instantanée, ni une chimère inaccessible.
C’est une transformation profonde, en cours, mesurable.
Et elle ne fait que commencer.
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Sources
- https://www.generixgroup.com/fr/blog/la-green-supply-chain-ou-logistique-verte-une-transition-en-marche
- https://agirpourlatransition.ademe.fr/entreprises/transport-durable
- https://www.entreprises.gouv.fr/la-dge/actualites/nouvelles-mesures-en-faveur-de-la-transition-energetique-de-la-filiere-logistique
- https://www.voxlog.fr/actualite/6399/la-ville-de-paris-revoit-completement-sa-logistique-urbaine
- https://www.institutparisregion.fr/fileadmin/DataStorage/Institut/ORFL/Etudes/ressources/01-Organismes_publics_et_parapublics/1.2_DRIEAT/2023_DRIEAT_la_logistique_urbaine_IdF.pdf
- https://www.entreprises.gouv.fr/la-dge/actualites/lancement-dune-strategie-nationale-logistique-loccasion-du-cilog-2022
- https://www.ebsco.com/research-starters/business-and-management/green-logistics
- https://www.lofficieldestransporteurs.fr/actualites/dhl-accelere-sa-decarbonation-636349.php
- https://exed.centralesupelec.fr/actualites/lavenir-de-la-supply-chain-une-logistique-durable-plus-verte/