TL;DR:

  • Définition : Un entrepôt logistique est un espace de stockage où les marchandises sont reçues, conservées et distribuées. C’est un maillon central de la supply chain, intervenant en amont (stock de matières premières) et en aval (produits finis, préparation de commandes). Souvent localisés en périphérie près des axes routiers, les entrepôts logistiques (aussi appelés plateformes logistiques ou centres de distribution) constituent le point de départ de l’acheminement des produits vers les clients.
  • Fonctions principales : Un entrepôt logistique assure la réception des marchandises (déchargement, contrôle qualité), le stockage temporaire en racks, la préparation des commandes (picking, conditionnement) et l’expédition vers d’autres sites ou clients. Un entrepôt sur trois offre aussi des services à valeur ajoutée (conditionnement, étiquetage ou co-packing) en plus du simple stockage.
  • Chiffres clés : La France métropolitaine compte 3 700 entrepôts logistiques d’au moins 10 000 m², totalisant 89 millions de m² de surface de stockage au 31 décembre 2023. Les plus grands sites (≥40 000 m²) ne représentent qu’environ 13 % des entrepôts, mais concentrent 32 % de la surface totale, témoignant de la tendance aux entrepôts XXL. Plus globalement, le secteur logistique représente 10 % du PIB français et environ 1,8 million d’emplois, soulignant l’importance économique des entrepôts.
  • Tendances du secteur : Face à l’essor du e-commerce et aux exigences d’efficacité, l’automatisation des entrepôts s’accélère (18 % des entrepôts équipés de solutions automatisées fin 2022, prévu 26 % d’ici 2027). Parallèlement, la soutenabilité environnementale est devenue cruciale : foncier limité, objectif zéro artificialisation nette des sols, intégration de panneaux solaires, réduction des émissions… « La biodiversité, le foncier, le zéro artificialisation, le climat et puis la production d’énergie » font partie des enjeux majeurs actuels lorsqu’on construit de nouveaux entrepôts.

Vous cherchez un entrepôt logistique en cœur de ville ?

DouzePointCinq transforme des espaces urbains vacants en entrepôts logistiques de proximité, pour stocker au plus près de vos clients finaux.

Localisation stratégique, modularité, accès 24h/24 : tout est pensé pour accélérer vos livraisons express en zone urbaine.

Qu’est-ce qu’un entrepôt logistique ?

Un entrepôt logistique est un bâtiment ou un ensemble d’installations dédié au stockage et à la gestion de marchandises tout au long de la chaîne d’approvisionnement. C’est bien plus qu’un simple lieu de dépôt : un entrepôt moderne joue un rôle stratégique dans la logistique de l’entreprise, servant de hub entre la production et la distribution.

En d’autres termes, il s’agit du lieu pivot où transitent les flux physiques : réception des arrivages, entreposage temporaire, puis expédition vers d’autres sites ou clients finaux.

Un entrepôt logistique se distingue d’un simple local de stockage par son organisation optimisée et ses équipements conçus pour la manutention et la circulation des marchandises.

À l’intérieur, on retrouve généralement des racks de stockage en hauteur, des zones de préparation de commandes, ainsi que des engins de manutention (transpalettes, chariots élévateurs, convoyeurs automatisés, etc.).

À l’extérieur, des aires de manœuvre et quais de chargement/déchargement accueillent les camions et conteneurs. Souvent, ces entrepôts sont construits dans des zones industrielles ou logistiques en périphérie des villes, à proximité des autoroutes, ports ou plateformes multimodales, afin de faciliter les échanges de transport. En France, on dénombrait déjà plus de 4 000 entrepôts de plus de 5 000 m² en 2016, et ce parc n’a cessé de croître avec l’essor du commerce en ligne et de la distribution omnicanale.

hub logistique

Rôle et fonctions d’un entrepôt logistique

 

La mission principale d’un entrepôt logistique est d’assurer une gestion efficace des flux de marchandises entre leur point d’origine et leur destination finale. Concrètement, un entrepôt remplit quatre fonctions essentielles :

  • Réception et contrôle des produits : c’est la première étape de la chaîne logistique interne. Les marchandises en provenance des usines ou fournisseurs sont déchargées des camions à quai, puis vérifiées quantitativement et qualitativement (conformité aux bons de commande, absence de dommages). Cette étape de contrôle qualité garantit que seuls des produits conformes entrent en stock.
  • Stockage et conservation : après réception, les produits sont dirigés vers des emplacements de stockage précis au sein de l’entrepôt. Les palettes ou colis sont rangés dans des racks ou zones dédiées, éventuellement en optimisant l’espace (stockage en hauteur, en profondeur, etc.). L’objectif est de conserver les marchandises dans de bonnes conditions (température contrôlée pour les produits frais, par exemple) jusqu’à leur expédition. La gestion des stocks (via un WMS – Warehouse Management System, souvent) permet de savoir en temps réel où se trouve chaque article et quelles quantités sont disponibles.
  • Préparation des commandes : lorsque des produits sont requis pour approvisionner des magasins ou livrer des clients, l’entrepôt assure la préparation des commandes. Des opérateurs (préparateurs de commandes) prélèvent les articles dans les rayonnages selon les listes (c’est le picking), puis les regroupent et les emballent pour expédition. Cette étape peut inclure des opérations de conditionnement ou d’assemblage (kitting), l’impression d’étiquettes d’adresse, ou d’autres services. D’ailleurs, 1 entrepôt sur 3 propose désormais des services complémentaires de conditionnement, étiquetage ou co-packing en plus du simple stockage, afin de répondre aux besoins spécifiques des clients.
  • Expédition et distribution : enfin, les commandes préparées sont expédiées vers leur destination finale. Les colis ou palettes sont regroupés en lots, chargés sur des camions ou véhicules de livraison au niveau des quais de sortie, puis acheminés vers les magasins, plateformes régionales ou directement aux clients. L’entrepôt est ainsi le dernier point de contrôle avant la livraison finale, jouant un rôle de plateforme de distribution. Sa bonne organisation permet d’optimiser les tournées de livraison (groupage des expéditions, respect des créneaux horaires, etc.).

Toutes ces opérations sont coordonnées de manière fluide pour minimiser les délais et les coûts. En plus du stockage, l’entrepôt est un maillon essentiel de la Supply Chain puisqu’il intervient à la fois en amont (stockage des intrants de production) et en aval (gestion des produits finis, retours, SAV). Certains entrepôts spécialisés se distinguent par leur rôle précis : par exemple, un entrepôt de transit dédié au cross-docking (les marchandises y transitent très rapidement sans stockage prolongé), ou un entrepôt frigorifique pour les produits frais sous température dirigée. Mais quelle que soit sa catégorie, un entrepôt logistique vise toujours à accélérer et fiabiliser le flux des marchandises, tout en offrant une capacité de stockage tampon indispensable pour absorber les aléas de la demande.

 

 

Plan type et organisation d’un entrepôt logistique

 

Malgré la diversité des entrepôts (taille, secteur d’activité, niveau d’automatisation), on retrouve une organisation spatiale assez standardisée en zones fonctionnelles. De manière générale, un entrepôt logistique type se compose de six sections opérationnelles qui peuvent être regroupées en trois grandes zones :

  • Zone de réception : c’est l’espace où arrivent les camions entrants. On y trouve les quais de déchargement, ainsi que la zone de contrôle de qualité des marchandises reçues. Parfois, une étape d’adaptation des unités de charge est nécessaire (reconditionner les palettes, ajouter des codes-barres, etc. pour que les articles soient conformes aux règles de stockage de l’entrepôt). La zone de réception doit être suffisamment spacieuse pour accueillir l’ensemble des arrivages quotidiens, avec éventuellement une marge pour des livraisons non planifiées. Elle est idéalement attenante aux quais et équipée pour manipuler rapidement les marchandises dès leur arrivée.
  • Zone de stockage : c’est le cœur de l’entrepôt, où les produits reposent en attente d’être expédiés. Selon la nature des stocks et l’organisation choisie, on peut avoir différentes allées de racks (palettiers en hauteur, étagères pour picking manuel, zones au sol pour le surstock, etc.). La conception de la zone de stockage dépend notamment du mode de préparation des commandes utilisé. Par exemple, dans un entrepôt très automatisé, des allées étroites et des transtockeurs (robots) peuvent être mis en place pour optimiser la densité de stockage. Dans tous les cas, la disposition vise à maximiser l’utilisation de l’espace tout en permettant un accès rapide aux références les plus demandées. En 2016, la surface moyenne d’un entrepôt en France était d’environ 18 500 m², mais ce chiffre cache de grandes disparités selon les secteurs.
  • Zone d’expédition : c’est la zone symétrique à la réception, où les commandes préparées quittent l’entrepôt. On y trouve des aires de groupage (où les colis/palettes sont rassemblés par tournée de livraison) et les quais de chargement pour les camions en partance. Cette zone comprend souvent un espace d’attente pour stocker temporairement les commandes prêtes à partir (par exemple, tous les colis en attente de l’enlèvement transporteur du soir). Une bonne organisation de l’expédition permet de garantir que chaque commande part avec le bon transporteur, au bon horaire, et avec les documents requis.

plan type entrepôt logistique schéma

Schéma d’un entrepôt logistique

Dans la pratique, la frontière entre ces zones est modulable.

On peut visualiser un schéma type où les marchandises entrantes passent successivement par la réception (déchargement + contrôle), puis sont placées en stockage (court ou long terme), avant d’être déplacées vers l’expédition une fois prêtes.

Ce flux peut être agrémenté de zones annexes : aire de retours (pour traiter les marchandises retournées par les clients), zone de quarantaine (produits non conformes ou en attente de décision), atelier (personnalisation produit, petites réparations) ou encore bureaux (poste de pilotage du responsable d’entrepôt, services administratifs).

L’ensemble doit être pensé pour minimiser les déplacements inutiles et éviter les goulots d’étranglement. Par exemple, on évitera que les parcours des caristes en réception interfèrent avec ceux qui préparent les commandes, etc.

C’est tout l’art du plan d’entrepôt logistique, souvent conçu à l’aide de logiciels spécialisés, que de dimensionner correctement chaque zone en fonction des volumes traités et des ressources (humaines ou robotisées) mises en œuvre.

 

 

Chiffres clés du secteur des entrepôts

 

Le secteur des entrepôts logistiques a connu une forte expansion au cours des dernières décennies, porté par la mondialisation des échanges et plus récemment par le boom du e-commerce. Quelques chiffres illustrent l’ampleur et les évolutions de ce domaine en France :

  • Nombre d’entrepôts et surface totale : d’après les données officielles du ministère de la Transition écologique, on compte au 31 décembre 2023 environ 3 700 entrepôts ou plateformes logistiques de grande taille (≥10 000 m²) en France métropolitaine, représentant une surface de stockage cumulée de 89 millions de m². Ce parc immobilier colossal maille l’ensemble du territoire national. Pour perspective, en 2016, le parc comptait autour de 4 054 entrepôts ≥5 000 m² totalisant 76 millions de m², la différence s’explique en partie par un agrandissement de la taille moyenne des entrepôts et une méthodologie de comptage différente, mais traduit aussi une croissance du volume de stockage. À l’échelle européenne, la France figure parmi les pays disposant des plus vastes surfaces logistiques, derrière l’Allemagne (pôle industriel) et à un niveau comparable au Royaume-Uni.
  • Taille des entrepôts : la tendance est à l’augmentation de la taille unitaire des entrepôts, pour accroître les synergies et les économies d’échelle. En France, 57 % des grands entrepôts (≥10 000 m²) font moins de 20 000 m², environ 31 % font entre 20 000 et 40 000 m², tandis que les entrepôts XXL de plus de 40 000 m² représentent 13 % des sites. Ces géants logistiques concentrent une part disproportionnée de la surface totale (environ 32 % des mètres carrés de stockage). Autrement dit, une poignée de très gros entrepôts, souvent des centres de distribution nationaux pour la grande distribution ou des hubs e-commerce, regroupe près d’un tiers de la capacité logistique. À titre d’exemple, les plateformes dites « triple XL » peuvent dépasser 100 000 m² au sol, comme certains entrepôts Amazon de dernière génération. Parallèlement, on observe aussi le développement d’entrepôts plus petits et spécialisés, par exemple dédiés à la logistique urbaine (nous y reviendrons) ou à des besoins spécifiques (entrepôts frigorifiques de proximité, micro-fulfillment centers installés en ville, etc.).
  • Automatisation et technologies : l’adoption de technologies dans les entrepôts s’accélère pour répondre aux besoins de productivité et pallier la pénurie de main-d’œuvre dans certains métiers de la logistique. L’automatisation touche aussi bien la préparation de commandes (ex : robots mobiles autonomes, systèmes goods-to-man) que le stockage (transstockeurs, navettes automatisées) ou le tri des colis. Selon Rueben Scriven, analyste chez Interact Analysis, « 18 % des entrepôts disposaient d’une certaine forme d’automatisation à la fin 2022 et ce nombre devrait passer à 26 % d’ici fin 2027 ». Cela inclut des niveaux d’automatisation variés, de la simple mécanisation (convoyeurs, trieurs) à la robotisation avancée avec IA. Les secteurs les plus en avance seraient l’alimentaire et le colis express, qui enregistrent « les plus hauts niveaux d’automatisation dans leurs entrepôts » d’après cette même étude. Toutefois, la grande majorité des entrepôts dans le monde restent encore aujourd’hui exploités de manière traditionnelle (manutention manuelle, chariots pilotés par des humains). Le défi pour les prochaines années sera de déployer ces technologies à grande échelle, tout en formant les opérateurs aux nouveaux outils (WMS, terminaux RF, cobots d’assistance, etc.).
  • Tendances économiques : le marché de l’immobilier logistique a connu des cycles d’expansion très dynamiques ces dernières années, suivis de quelques phases de ralentissement. Par exemple, la frénésie de construction de nouveaux entrepôts pendant la période 2020-2021 (portée par l’explosion du e-commerce pendant les confinements) a laissé place en 2023 à un certain ralentissement conjoncturel. Globalement, 6 700 nouveaux entrepôts devraient être construits dans le monde en 2023, contre 10 000 en 2022,, selon le cabinet Interact Analysis – un recul lié au contexte économique (inflation, hausse des taux d’intérêt) qui freine temporairement l’investissement. Néanmoins, les fondamentaux de la demande restent robustes : « il est important de réaliser que le ralentissement de la construction d’entrepôts n’est pas dû à un manque de demande… Les prix des loyers devraient augmenter à moyen terme et le commerce électronique continuera de stimuler la demande à long terme », analyse Rueben Scriven. En France, malgré quelques projets reportés, les taux de vacance des entrepôts restent historiquement bas dans les zones les plus recherchées (région parisienne, axes Lille-Lyon-Marseille, etc.), signe que les entreprises cherchent toujours à étendre ou optimiser leurs capacités logistiques.
  • Enjeux environnementaux et réglementaires : la logistique n’échappe pas aux impératifs de développement durable. Les entrepôts de nouvelle génération intègrent de plus en plus des critères environnementaux : toitures équipées de panneaux photovoltaïques (8 % des entrepôts >20 000 m² produisaient déjà de l’énergie solaire en 2016), dispositifs de recyclage des déchets d’emballage, meilleure isolation thermique, etc. De plus, la consommation de foncier est devenue un sujet sensible. En France, la loi « Climat et Résilience » vise le zéro artificialisation nette des sols d’ici 2050, ce qui complexifie l’implantation de nouveaux entrepôts sur des terrains vierges. Les porteurs de projets doivent désormais privilégier la reconversion de friches industrielles ou la densification des sites existants. « La biodiversité, le foncier, le zéro artificialisation, l’utilisation du foncier, le climat et puis la production d’énergie… voilà les grands sujets sur lesquels on travaille actuellement quand on veut construire des entrepôts », rappelle Claude Samson, président de l’association Afilog. Autrement dit, construire un entrepôt en 2025 implique de fortes contraintes environnementales (études d’impact, mesures compensatoires écologiques) et une acceptabilité sociale à obtenir (concertation locale pour éviter l’effet NIMBYNot In My Backyard – des riverains opposés aux nuisances). Cette pression encourage aussi les acteurs à innover vers des entrepôts plus vertueux (matériaux bas-carbone, toitures végétalisées, entrepôts multi-étages limitant l’emprise au sol, etc.) et une logistique plus durable (utilisation de véhicules électriques ou au bioGNV, mutualisation des flux pour réduire les trajets à vide, etc.).

 

Entrepôts urbains mutualisés : l’approche DouzePointCinq

Face à la croissance des centres urbains et à l’essor des livraisons du dernier kilomètre, une tendance majeure de la logistique actuelle est le développement d’entrepôts urbains ou micro-hubs de proximité. Il s’agit de sites logistiques de plus petite taille, implantés au cœur des villes ou en proche banlieue, afin de rapprocher les stocks des clients finaux et d’assurer des livraisons rapides tout en réduisant les distances parcourues. Cependant, trouver des espaces disponibles en ville pour de tels entrepôts relève du défi : le foncier est rare et cher, et les locaux adaptés (hauteur sous plafond, accès poids-lourds) ne courent pas les rues. C’est là qu’intervient l’approche innovante de DouzePointCinq, une jeune entreprise française qui propose de mutualiser des espaces logistiques urbains.

Fort de ce succès initial, DouzePointCinq a élargi son offre et vise désormais tous types d’espaces logistiques urbains modulaires. « Maintenant nous transformons des entrepôts en mutualisant les espaces et en proposant des cellules de hubs allant de 30 m² à plus de 10 000 m² », explique Diego Delamare, co-fondateur de l’entreprise. Autrement dit, la startup propose une solution de “coworking” logistique : au lieu qu’un entrepôt urbain soit utilisé par un seul acteur, elle mutualise l’espace entre plusieurs entreprises (par exemple plusieurs commerçants, e-commerçants ou transporteurs peuvent partager un même hub, en occupant chacun une cellule privative de quelques dizaines ou centaines de m²). Cette logistique mutualisée permet d’optimiser le taux d’utilisation des entrepôts en ville – une ressource rare – et de partager les coûts entre utilisateurs. Grâce à une plateforme digitale développée en interne, DouzePointCinq facilite la gestion des réservations d’espace et le suivi des opérations pour les occupants, avec une facturation flexible (à la demande, au m² ou à la palette stockée, etc.).

L’intérêt de ces micro-entrepôts urbains est multiple. D’une part, ils réduisent la distance à parcourir pour livrer le client final, ce qui améliore la réactivité (livraisons en quelques heures possibles) et diminue le coût du dernier kilomètre, qui pèse près de 20 % du coût total du transport d’après Afilog. D’autre part, étant situés en ville, ils encouragent l’utilisation de modes de livraison doux (vélos-cargos électriques, utilitaires électriques) en remplacement des camions diesel venant de l’extérieur. Cela contribue à décarboner la logistique urbaine et à réduire la congestion. Ce concept d’entrepôts urbains mutualisés s’inscrit dans une tendance plus large de la logistique : celle de la mutualisation et du partage des infrastructures (shared warehousing). Plutôt que chaque entreprise dispose de son propre entrepôt peu utilisé, des opérateurs comme DouzePointCinq offrent des solutions “à la demande” beaucoup plus flexibles. Pour les professionnels, l’avantage est de pouvoir bénéficier d’espaces de stockage modulables en fonction de leurs besoins (pics saisonniers, lancements ponctuels, etc.) sans investissement lourd, tout en se conformant aux nouvelles contraintes urbaines (accès réglementés aux centres-villes, ZFE, horaires de livraison restreints).

En somme, l’émergence d’acteurs tels que DouzePointCinq traduit l’évolution du rôle de l’entrepôt logistique : d’une grande boîte isolée en rase campagne, il devient aussi un réseau d’espaces de proximité, interconnectés et mutualisés, au service d’une supply chain toujours plus agile et durable.

Vous recherchez une solution de stockage flexible ou un entrepôt logistique professionnel adapté à vos besoins ?

DouzePointCinq propose un vaste réseau d’espaces logistiques à louer, du micro-entrepôt urbain (quelques dizaines de m² au cœur des villes) jusqu’à des entrepôts XXL de plusieurs milliers de m² en périphérie.

Grâce à son concept de coworking logistique, vous pouvez mutualiser les infrastructures et ne payer que pour l’espace et la durée réellement utilisés.

Sources

https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/parc-francais-des-entrepots-et-plateformes-logistiques-en-2023

https://voxlog.fr/actualite/7650/la-france-compte-3-700-entrepots-logistiques-dau-moins-10-000-m-en-2023

https://www.afilog.org/la-logistique-en-france/

https://www.interactanalysis.com/research/warehouse-automation/

https://www.bnppre.fr/glossaire/logistique/entrepot.html

https://www.infflux.com/mag/la-definition-et-les-grandes-fonctions-dun-entrepot-logistique/

https://www.mecalux.fr/blog/entrepot-logistique

https://www.republik-supply.fr/logistique/logisticien/la-logistique-cherche-son-deuxieme-souffle.html

https://www.republik-supply.fr/logistique/logisticien/douzepointcinq-leve-3-5-millions-d-euros-pour-developper-des-hubs-de-cyclo-logistiques.html

https://www.republik-supply.fr/logistique/logisticien/douzepointcinq-developpe-des-hubs-de-proximite-mutualises.html

https://www.francemobilites.fr/thematiques/logistique-urbaine-durable

https://www.woopit.fr/blog/mutualisation-et-decentralisation

https://www.immobilierlogistique.fr/blog/entrepots/logistique-urbaine-definition-enjeux-et-perspectives

https://www.sprint-project.com/logistique-urbaine/2021/12/mobilites-ecommerce-impacts-sur-ville/

https://www.chep.com/fr/fr/blog/podcast-a-quoi-ressemble-l-entrepot-logistique-du-futur#:~:text=« La biodiversité%2C le foncier%2C,et respect de l’environnement

https://www.voxlog.fr/actualite/7418/interact-analysis-la-mauvaise-conjoncture-economique-nuit-a-la-construction-dentrepots

https://infos-entreprises.fr/logistique/chiffres-cles-2024/